It's been quite the week on Parliament Hill.
The inquiry into the use of the Emergencies Act has revealed several things about how the “Freedom Convoy” was handled by officials at all levels.
First, the Ottawa Police Service (OPS) felt the Convoy had a constitutional right to park hundreds of vehicles in the downtown core when they first arrived. That’s what OPS Deputy Chief Patricia Ferguson told the inquiry this week.
The OPS also assumed the Convoy would leave by Sunday on the first weekend they arrived (January 30), because “that’s what usually happens”.
But there was nothing “usual” about the Convoy as a protest. I’ve never seen 500+ vehicles blocking streets all over the downtown for days, blaring horns and spewing diesel fumes.
If 500 bicyclists took over the same streets for days, the paddy wagons and handcuffs would be pulled out fast. A double standard was applied to Convoy, and we must know why.
Second, claims that the OPS didn’t know the Convoy would stay are ridiculous. The inquiry has revealed the warning signs were there on many fronts.
The Ontario Provincial Police (OPP) told the OPS the Convoy would be a “long-term event” on January 20, a week before the trucks arrived. The Ottawa Gatineau Hotel Association flagged that Convoy organizers were looking for hotel rooms for “at least 30 days”. $8 million had been raised online to support “food and housing” needs of Convoy participants.
These red flags went unheeded. OPP officials felt the OPS had no serious plan so officers deployed were withdrawn. Police leaders traded insults as Convoy organizers outmaneuvered them. The dysfunction and disarray in security at the highest levels boggles the mind.
Thirdly, the dysfunction in policing doesn’t rest with the OPS. If OPP intelligence knew Convoy leaders were prepared to stay “until all mandates were lifted”, and were infiltrated by “extremist elements”, was Premier Ford aware of this? Did he notify federal and municipal officials?
We know Mayor Watson (in a private conversation to Prime Minister Trudeau, made public through inquiry disclosures) felt Premier Ford was absent in Ottawa’s time of need. The PM agreed, and said the Ford government’s promise of 1500 OPP officers was “disingenuous”.
Premier Ford and Solicitor General Sylvia Jones refused to participate in inter-governmental meetings convened during the Convoy. Unlike Quebec, Ontario waited three weeks to use its powers in licensing and insurance to tow and fine Convoy trucks.
The Premier had threatened $100,000 fines and canceled licenses for Convoy trucks. But in the end, his government assessed no fines for the 39 trucks that were towed and impounded. They just handed the keys back to the owners a week later.
So it’s small wonder the Canadian Civil Liberties Association has joined a call I made with MPP Chandra Pasma earlier this week, insisting that Premier Ford, former Solicitor General Syvlia Jones, and Minister Carolyn Mulroney testify at the Emergencies Act inquiry.
We deserve to know why the Ford Government was absent in our time of need. If you agree, sign this online petition here.
My very best,
La semaine a été assez mouvementée sur la Colline du Parlement.
L'enquête sur l'utilisation de la Loi sur les mesures d'urgence a révélé plusieurs choses sur la façon dont le " convoi de la liberté " a été traité par les fonctionnaires à tous les niveaux.
Tout d'abord, le Service de police d'Ottawa (SPO) a estimé que le convoi avait le droit constitutionnel de stationner des centaines de véhicules au centre-ville à son arrivée. C'est ce que le chef adjoint du SPO, Patricia Ferguson, a déclaré à l'enquête cette semaine.
Le SPO a également supposé que le convoi partirait avant le dimanche du premier week-end de son arrivée (30 janvier), car "c'est ce qui se passe habituellement".
Mais le convoi n'avait rien d'"habituel" en tant que manifestation. Je n'ai jamais vu plus de 500 véhicules bloquer les rues du centre-ville pendant des jours, en klaxonnant et en crachant des fumées de diesel.
Si 500 cyclistes prenaient les mêmes rues pendant des jours, les wagons de riz et les menottes seraient rapidement sortis. Un double standard a été appliqué à Convoy, et nous devons savoir pourquoi.
Deuxièmement, les affirmations que l'OPS ne savait pas que le Convoy resterait sont ridicules. L'enquête a révélé que les signes d'avertissement étaient là sur plusieurs fronts.
La Police provinciale de l'Ontario (PPO) a dit au SPO que le Convoi serait un "événement de longue durée" le 20 janvier, une semaine avant l'arrivée des camions. L'Association des hôtels d'Ottawa-Gatineau a signalé que les organisateurs du Convoi cherchaient des chambres d'hôtel pour "au moins 30 jours". 8 millions de dollars avaient été recueillis en ligne pour répondre aux besoins en "nourriture et en logement" des participants au Convoi.
Ces signaux d'alarme n'ont pas été pris en compte. Les responsables de la Police provinciale de l'Ontario ont estimé que le SPO n'avait pas de plan sérieux et les agents déployés ont été retirés. Les dirigeants de la police ont échangé des insultes alors que les organisateurs du Convoy les dépassaient. Le dysfonctionnement et le désarroi en matière de sécurité aux plus hauts niveaux dépassent l'entendement.
Troisièmement, le dysfonctionnement du maintien de l'ordre n'est pas le fait du SPO. Si les services de renseignements de la Police provinciale de l'Ontario savaient que les dirigeants de Convoy étaient prêts à rester "jusqu'à ce que tous les mandats soient levés" et qu'ils étaient infiltrés par des "éléments extrémistes", le premier ministre Ford était-il au courant ? A-t-il informé les responsables fédéraux et municipaux ?
Nous savons que le maire Watson (dans une conversation privée avec le premier ministre Trudeau, rendue publique par les divulgations de l'enquête) a estimé que le premier ministre Ford était absent au moment où Ottawa en avait besoin. Le PM était d'accord, et a déclaré que la promesse du gouvernement Ford de 1500 agents de la Police provinciale de l'Ontario était " fallacieuse ".
Le premier ministre Ford et le solliciteur général Sylvia Jones ont refusé de participer aux réunions intergouvernementales convoquées pendant le Convoi. Contrairement au Québec, l'Ontario a attendu trois semaines avant d'utiliser ses pouvoirs en matière de permis et d'assurance pour remorquer et mettre à l'amende les camions du Convoi.
Le premier ministre de l'Ontario avait menacé d'imposer des amendes de 100 000 $ et d'annuler les permis des camions du Convoy. Mais en fin de compte, son gouvernement n'a imposé aucune amende aux 39 camions qui ont été remorqués et mis en fourrière. Ils ont simplement rendu les clés aux propriétaires une semaine plus tard.
Il n'est donc pas étonnant que l'Association canadienne des libertés civiles se soit jointe à l'appel que j'ai lancé avec la députée Chandra Pasma plus tôt cette semaine, insistant pour que le premier ministre Ford, l'ancien solliciteur général Syvlia Jones et la ministre Carolyn Mulroney témoignent lors de l'enquête sur la Loi sur les urgences.
Nous méritons de savoir pourquoi le gouvernement Ford était absent lorsque nous en avions besoin. Si vous êtes d'accord, signez cette pétition en ligne ici.
Mes meilleurs voeux,