I spent today visiting picket lines across Ottawa.
At each one I saw the same thing: honks of support from passers-by, and defiance from people who won’t be bullied any longer.
Bill G28 is an unprecedented law, but today we saw an unprecedented response.
Education workers came out in big numbers at MPP offices. Hundreds thronged the sidewalks to send a message: stop attacking our rights. They are tired of disrespect from politicians.
I spoke to an early childhood educator who explained how tough it was to tell her kindergarten class that the school would not be open today.
She loves those 25 kids, three of whom are non-verbal with significant special needs, but she can’t live on what Ontario is paying her. And she won’t be intimidated by government fines.
I talked to an educational assistant who’s been bitten, spat on, and had her hair pulled several times. She loves the kids too, but knows it isn’t safe to keep working with the status quo. She wants more hands on deck, and that requires better compensation.
These workers are not privileged, as Doug Ford and Stephen Lecce insist. They are the folks who make core aspects of our schools function.
They deserve more than 5 cents an hour, the current offer from the Ford Government. They want $3.25 more an hour to make up for years of wage freezes.
They deserve it, and Ontario can afford it.
Doug Ford gave 43 of his MPPs a $16,000 pay bump last July, naming a record number of Parliamentary Assistants to various roles. He’s hoarded billions, refusing to invest in education and health care despite repeated government announcements.
Picket lines will be back up on Monday, and we need as many out as possible. We can be the force that brings this government back to the table for a fair collective agreement.
Stay tuned for more updates.
My very best,
J'ai passé la journée à visiter des piquets de grève à travers Ottawa.
À chaque fois, j'ai vu la même chose : des klaxons de soutien de la part des passants, et le défi de personnes qui ne se laisseront plus intimider.
Le projet de loi G28 est une loi sans précédent, mais aujourd'hui nous avons vu une réponse sans précédent.
Les travailleurs de l'éducation sont venus en grand nombre aux bureaux des députés provinciaux. Des centaines de personnes ont envahi les trottoirs pour envoyer un message: arrêtez de vous attaquer à nos droits. Ils en ont assez du manque de respect des politiciens.
J'ai parlé à une éducatrice de la petite enfance qui m'a expliqué combien il était difficile de dire à sa classe de maternelle que l'école ne serait pas ouverte aujourd'hui.
Elle aime ces 25 enfants, dont trois sont non verbaux et ont des besoins spéciaux importants, mais elle ne peut pas vivre avec ce que l'Ontario lui verse. Et elle ne se laissera pas intimider par les amendes du gouvernement.
J'ai parlé à une assistante pédagogique qui a été mordue, sur laquelle on a craché et qui s'est fait tirer les cheveux à plusieurs reprises. Elle aime aussi les enfants, mais elle sait qu'il n'est pas sûr de continuer à travailler avec le statu quo. Elle veut plus de monde sur le pont, ce qui nécessite une meilleure rémunération.
Ces travailleurs ne sont pas des privilégiés, comme le prétendent Doug Ford et Stephen Lecce. Ce sont les personnes qui font fonctionner les aspects essentiels de nos écoles.
Ils méritent plus que 5 cents de l'heure, l'offre actuelle du gouvernement Ford. Ils veulent 3,25 $ de plus l'heure pour compenser des années de gel des salaires.
Ils le méritent, et l'Ontario peut se le permettre.
Doug Ford a accordé à 43 de ses députés une augmentation de salaire de 16 000 $ en juillet dernier et a nommé un nombre record d'adjoints parlementaires à divers postes. Il a amassé des milliards, refusant d'investir dans l'éducation et les soins de santé malgré les annonces répétées du gouvernement.
Les piquets de grève reprendront lundi, et nous avons besoin du plus grand nombre possible de personnes. Nous pouvons être la force qui ramènera ce gouvernement à la table pour une convention collective équitable.
Restez à l'écoute pour d'autres mises à jour.
Mes meilleurs voeux,