For the second time in recent weeks, the Ford government has identified our democratic rights as a barrier to progress.
You will recall the first time with Bill 28, when education workers – members of CUPE-OSBCU – had a collective agreement imposed on them, and were threatened with thousands of dollars in fines if they dared to strike.
These workers defied the government, and stood up for constitutionally-protected rights to bargain and withdraw their labour. They also stood up for our kids and schools. The Ford government blinked, and repealed Bill 28. It was a win for democracy.
With Bill 39, the Ford government once again treads the same dangerous ground. This legislation extends the “strong mayors” precedent of Bill 3, empowering the Mayors of Toronto and Ottawa to pass legislation with only a third of elected city councillors.
That should give us all pause, as this is an open case for minority rule.
Our first-past-the-post voting system is bad enough – allowing the Ford Conservatives to form a majority government with 41% of the popular vote, and 18% of eligible Ontario voters.
But now, we hear that majority rule itself is an obstacle in municipalities.
In debate this week, Conservatives said that Bill 39 will address Ontario’s housing crisis. It would thwart “NIMBYism”, and empower decision making to “get shovels in the ground”. There are too many impediments to building housing, they insist, and these must be removed.
John Tory, Toronto’s Mayor, supports Bill 39. He has pledged to only use the new powers when they are necessary to move forward housing and transit priorities. He cites NIMBYism and local reluctance to more urban density as key issues. Minority rule circumvents that problem.
Previous Toronto Mayors have written Tory, insisting he oppose Bill 39. They are “...appalled at this attack on one of the essential tenets of our local democracy and a fundamental democratic mechanism: majority rule.”
Sadly, that’s where we’re at with the housing debate in Ontario. The government believes it must thwart democratic rights and silence its critics to build the homes we need. These are terrible precedents, and one assumes the government thinks the end justifies the means.
I’ve heard from hundreds of constituents telling me otherwise. You’ve told me our democracy is always worth fighting for, and I wholeheartedly agree.
I want to thank Carolyn Whitzman and Leilani Farha, two local housing experts, for appearing before the Ontario Legislature’s Standing Committee on Heritage, Infrastructure, and Cultural Policy (SCHICP) to oppose Bill 23 (legislation related to Bill 39).
I also want to also thank Ottawa’s Federation of Community Associations, and Councillors Ariel Troster and Shawn Menard for offering written submissions on Bill 23.
I would welcome others to do the same for Bill 39. You can sign up to appear or offer a written submission at this link. The deadline is noon, November 28, to sign up to depute before the SCHICP, and written submissions are due by 7pm on December 1.
My very best,
--
Reflecting on antisemitism, pledging to do better
This week I apologized for unintentional antisemitic comments I made during an interview in August 2021, causing hurt to Jewish community members. Over the next two weeks, I will be meeting with experts on antisemitism and residents who have raised concerns with me. My sincere intent is to ensure this never happens again.
Pour la deuxième fois au cours des dernières semaines, le gouvernement Ford a identifié nos droits démocratiques comme un obstacle au progrès.
Vous vous souviendrez de la première fois avec le projet de loi 28, lorsque les travailleurs de l'éducation - membres du SCFP-OSBCU - se sont vu imposer une convention collective et ont été menacés de milliers de dollars d'amendes s'ils osaient faire la grève.
Ces travailleurs ont défié le gouvernement et ont défendu les droits protégés par la Constitution de négocier et de retirer leur travail. Ils ont également défendu nos enfants et nos écoles. Le gouvernement Ford a cédé et a abrogé le projet de loi 28. C'était une victoire pour la démocratie.
Avec le projet de loi 39, le gouvernement Ford s'engage une fois de plus sur le même terrain dangereux. Cette législation étend le précédent des "maires forts" du projet de loi 3, en donnant le pouvoir aux maires de Toronto et d'Ottawa d'adopter des lois avec seulement un tiers des conseillers municipaux élus.
Cela devrait nous faire réfléchir, car il s'agit d'un cas ouvert de gouvernement minoritaire.
Notre système électoral uninominal à un tour est déjà assez mauvais - il a permis aux conservateurs de Ford de former un gouvernement majoritaire avec 41 % du vote populaire et 18 % des électeurs ontariens admissibles.
Mais maintenant, nous entendons dire que la règle de la majorité elle-même est un obstacle dans les municipalités.
Au cours du débat de cette semaine, les conservateurs ont déclaré que le projet de loi 39 s'attaquerait à la crise du logement en Ontario. Il contrecarrerait le " NIMBYism " et renforcerait le processus décisionnel pour " mettre la main à la pâte ". Il y a trop d'obstacles à la construction de logements, insistent-ils, et il faut les éliminer.
John Tory, le maire de Toronto, soutient le projet de loi 39. Il s'est engagé à n'utiliser les nouveaux pouvoirs que lorsqu'ils seront nécessaires pour faire avancer les priorités en matière de logement et de transport. Il cite le NIMBYism et la résistance locale à une plus grande densité urbaine comme des problèmes clés. La règle de la minorité permet de contourner ce problème.
Les précédents maires de Toronto ont écrit à Tory pour lui demander de s'opposer au projet de loi 39. Ils sont "... choqués par cette attaque contre l'un des principes essentiels de notre démocratie locale et un mécanisme démocratique fondamental : la règle de la majorité".
Malheureusement, c'est là où nous en sommes avec le débat sur le logement en Ontario. Le gouvernement croit qu'il doit contrecarrer les droits démocratiques et faire taire ses critiques pour construire les maisons dont nous avons besoin. Ce sont des précédents terribles, et on suppose que le gouvernement pense que la fin justifie les moyens.
Des centaines d'électeurs m'ont dit le contraire. Vous m'avez dit que notre démocratie vaut toujours la peine d'être défendue, et je suis tout à fait d'accord.
Je tiens à remercier Carolyn Whitzman et Leilani Farha, deux spécialistes locales du logement, d'avoir témoigné devant le Comité permanent du patrimoine, de l'infrastructure et de la politique culturelle (SCHICP) de l'Assemblée législative de l'Ontario pour s'opposer au projet de loi 23 (législation liée au projet de loi 39).
Je tiens également à remercier la Fédération des associations communautaires d'Ottawa, ainsi que les conseillers Ariel Troster et Shawn Menard, qui ont présenté des observations écrites sur le projet de loi 23.
J'invite les autres à faire de même pour le projet de loi 39. Vous pouvez vous inscrire pour comparaître ou présenter une soumission écrite en cliquant sur ce lien. La date limite pour s'inscrire comme député devant la SCHICP est le 28 novembre à midi, et les observations écrites doivent être remises le 1er décembre à 19 heures.
Mes meilleurs voeux,
--
Réfléchir sur l'antisémitisme et s'engager à faire mieux
Cette semaine, j'ai présenté mes excuses pour les commentaires antisémites involontaires que j'ai faits lors d'une interview en août 2021 et qui ont blessé des membres de la communauté juive. Au cours des deux prochaines semaines, je rencontrerai des experts en antisémitisme et des résidents qui m'ont fait part de leurs préoccupations. Mon intention sincère est de faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais.