Content warning: this column notes incidents of child abuse. If you are a survivor of violence and need help, you are not alone. Please call the Ottawa Distress Centre at 613-238-3311.
Who cares for kids when their parents or guardians are unable to do so?
Us. And by “us”, I mean the Province of Ontario.
Ontario’s child protection system exists to help children and youth at risk. This system involves social workers, foster homes, and group homes (some of which are non-profit, while others run on a for-profit basis — and not without controversy).
At the moment, as I noted in a recent speech, there are just over 8600 children and youth in Ontario’s child protection system; 60% of those in care or receiving support are youth aged 16-20. The system has about 7200 full-time equivalent staff dispersed around the province.
There were around 117,500 calls made for referral to the Children’s Aid Society (CAS) in 2023, over 61,000 of which required a full child protection investigation. It’s not a trivial matter, and the system is under tremendous strain right now given staff shortages and funding shortfalls.
On June 14, the employer and employees from CAS Ottawa held a joint press conference to insist on urgent provincial funding. In the past two years, CAS Ottawa (like many CAS agencies) has operated at a deficit, and this year that reached $3.3 million. A quarter of CAS Ottawa staff have left in the last ten years because they are tired of working for a failing system.
You may recall the horrible recent story from Kingston, where a toddler and infant were abandoned in an apartment (and the infant did not survive). Support workers had been present with this family, but more resources were needed.
You may have heard about Chloe Guan-Branch, a five year old who died in our city in 2020. She had been transferred to her mother from Alberta CAS but Ottawa CAS was unaware of the matter. The mom’s new boyfriend was sentenced to 14 years for manslaughter and assault.
In 2017, there was the tragic story of 13-year old Amy Owen. Amy was from Poplar Hill First Nation, she was relocated to an Ottawa group home given trauma in her family, and a lack of CAS supports up north. Amy took her own life here, but not before pleading for more help.
Some might say no system can prevent these tragedies, but that’s wrong. Every child deserves a safe home, and focusing blame on parents in trauma is misguided.
It is clear the challenges facing our child protection system are exacerbated by crises in other systems of care (complex special needs, children's mental health, youth justice, family support), all of which are hollowed out, leaving so many children and families at risk.
Better is possible, but it starts with appropriate public funding. We also need to value families and kids in distress with support, not sanctimony.
“This is resource intensive work”, explains Michele Thorn, President of OPSEU 454 that represents CAS Ottawa staff. “Particularly with preventative care that relies on building the relationships and safety plans that get ahead of crises and keep families together.”
“We’re working harder than ever with less and less resources available”, Michele says, “it’s like wringing milk from stone — the funding isn’t there to meet demands.”
CAS Ottawa needs $6.3 million to get out of permanent deficits and be viable until March 31, 2025; this will restore programs and staff complements to appropriate levels. An investment of $5 million into base funding is also needed for 2026-2027 to keep the system on track.
Members of OPSEU 454 are fed up, they care about the kids and families they serve, and they want this funding gap fixed. They have a strike deadline of midnight July 6, and I am urging you to support them.
When you have a moment, please email Premier Doug Ford and call Minister of Children, Community and Social Services Michael Parsa (416-325-5225). Urge them to allocate sufficient funds to Ottawa CAS and all CAS agencies. We need a system that offers hope, not tragedy.
Ontario must be there for kids in care.
My very best,
--
Ottawa WALK for Lupus Ontario
On July 28th, please join the Ottawa WALK for Lupus Ontario at Vincent Massey Park.
The WALK for Lupus is Lupus Ontario’s largest provincial fundraising and awareness event. It began over 23 years ago with a single walk and has grown into an event involving thousands of participants throughout Ontario. Over the years, the WALK for Lupus has raised over $1.5 million to fund the Lupus Ontario Geoff Carr Research Fellowship, support and education programs for lupus patients and their families, and advocacy projects aimed at improving programs and services for lupus patients.
WHEN:
Sunday, July 28th 2024
Check-in at 10:30am with the walk stepping off at 11:00am
WHERE:
Vincent Massey Park
Ottawa, ON
Picnic Area S & F1
For more WALK information: support.lupusontario.org
Avertissement sur le contenu : cette chronique fait état d'incidents liés à la maltraitance des enfants. Si vous avez survécu à la violence et avez besoin d'aide, vous n'êtes pas seul. Appelez le Centre de détresse d'Ottawa au 613-238-3311.
Qui s'occupe des enfants lorsque leurs parents ou tuteurs sont incapables de le faire ?
Nous. Et par "nous", j'entends la province de l'Ontario.
Le système de protection de l'enfance de l'Ontario existe pour aider les enfants et les jeunes à risque. Ce système fait appel à des travailleurs sociaux, à des foyers d'accueil et à des foyers de groupe (dont certains sont à but non lucratif, tandis que d'autres sont à but lucratif - non sans controverses).
À l'heure actuelle, comme je l'ai indiqué dans un récent discours, le système de protection de l'enfance de l'Ontario compte un peu plus de 8 600 enfants et jeunes ; 60 % de ceux qui sont pris en charge ou reçoivent une aide sont des jeunes âgés de 16 à 20 ans.Le système compte environ 7200 employés à temps plein répartis dans toute la province.
En 2023, environ 117 500 appels ont été adressés à la Société d'aide à l'enfance (SAE), dont plus de 61 000 ont nécessité une enquête complète de protection de l'enfance. Il ne s'agit pas d'une question insignifiante, et le système est actuellement soumis à une pression considérable en raison de la pénurie de personnel et du manque de financement.
Le 14 juin, l'employeur et les employés de la SAE d'Ottawa ont tenu une conférence de presse conjointe pour insister sur l'urgence d'un financement provincial. Au cours des deux dernières années, la SAE d'Ottawa (comme de nombreuses SAE) a fonctionné avec un déficit, qui a atteint cette année 3,3 millions de dollars. Un quart du personnel de la SAE d'Ottawa a quitté l'organisme au cours des dix dernières années parce qu'il en avait assez de travailler pour un système défaillant.
Vous vous souvenez peut-être de l'horrible histoire récente de Kingston, où un jeune enfant et un nourrisson ont été abandonnés dans un appartement (et le nourrisson n'a pas survécu). Des travailleurs sociaux étaient présents auprès de cette famille, mais des ressources supplémentaires étaient nécessaires.
Vous avez peut-être entendu parler de Chloe Guan-Branch, une enfant de cinq ans décédée dans notre ville en 2020. Elle avait été transférée à sa mère par la SAE de l'Alberta, mais la SAE d'Ottawa n'était pas au courant de l'affaire. Le nouveau petit ami de la mère a été condamné à 14 ans de prison pour homicide involontaire et agression.
En 2017, il y a eu l'histoire tragique d'Amy Owen, âgée de 13 ans. Originaire de la Première Nation de Poplar Hill, Amy a été transférée dans un foyer de groupe d'Ottawa en raison d'un traumatisme dans sa famille et d'un manque de soutien de la SAE dans le nord. Amy s'est suicidée ici, mais pas avant d'avoir demandé plus d'aide.
Certains diront qu'aucun système ne peut empêcher ces tragédies, mais c'est faux. Chaque enfant mérite un foyer sûr et sécuritaire, et il est malavisé de rejeter la faute sur les parents qui sont eux aussi souvent des victimes de traumatismes.
Il est clair que les défis auxquels est confronté notre système de protection de l'enfance sont exacerbés par les crises des autres systèmes de soins (besoins spéciaux complexes, santé mentale des enfants, justice des mineurs, soutien aux familles), qui sont tous vidés de leur substance, laissant tant d'enfants et de familles en danger.
Il est possible de faire mieux, mais cela commence par un financement public approprié. Nous devons également valoriser les familles et les enfants en détresse en leur apportant un soutien, et non pas en les moralisant.
"Il s'agit d'un travail à forte intensité de ressources", explique Michele Thorn, présidente de l'OPSEU 454, qui représente le personnel de la SAE d'Ottawa. "Il s'agit en particulier de soins préventifs qui reposent sur l'établissement de relations et de plans de sécurité qui permettent d'anticiper les crises et de maintenir l'unité des familles.
"Nous travaillons plus dur que jamais avec de moins en moins de ressources disponibles", déclare Michele, "c'est comme si on nous demandait de réaliser l'impossible - le financement n'est pas là pour répondre aux demandes".
La SAE d'Ottawa a besoin de 6,3 millions de dollars pour sortir des déficits permanents et être viable jusqu'au 31 mars 2025 ; cela permettra de rétablir les programmes et les personnels à des niveaux appropriés. Un investissement de 5 millions de dollars dans le financement de base est également nécessaire pour 2026-2027 afin de maintenir le système sur la bonne voie.
Les membres du SEFPO 454 en ont assez, ils se soucient des enfants et des familles qu'ils servent et ils veulent que ce déficit de financement soit comblé. Ils ont jusqu'au 6 juillet à minuit pour faire grève et je vous encourage à les soutenir.
Lorsque vous aurez un moment, envoyez un courriel au premier ministre Doug Ford et appelez le ministre des enfants, des communautés et des services sociaux, Michael Parsa (416 325-5225). Exhortez-les à allouer des fonds suffisants à la SAE d'Ottawa et à toutes les agences de SAE. Nous avons besoin d'un système qui offre de l'espoir et non des tragédies.
L'Ontario doit être là pour les enfants pris en charge.
Mes meilleurs voeux,
--
Marche d'Ottawa pour Lupus Ontario
Le 28 juillet, veuillez vous joindre à la Marche d'Ottawa pour le lupus Ontario au parc Vincent Massey.
La Marche pour le lupus est la plus importante activité provinciale de collecte de fonds et de sensibilisation de Lupus Ontario. Elle a commencé il y a plus de 23 ans par une seule marche et est devenue un événement auquel participent des milliers de personnes dans tout l'Ontario. Au fil des ans, la Marche pour le lupus a permis de recueillir plus de 1,5 million de dollars pour financer la bourse de recherche Geoff Carr de Lupus Ontario, des programmes de soutien et d'éducation pour les patients atteints de lupus et leur famille, ainsi que des projets de défense des droits visant à améliorer les programmes et les services destinés aux patients atteints de lupus.
QUAND :
Dimanche 28 juillet 2024
Arrivée à 10 h 30 et départ de la marche à 11 h 00.
OÙ :
Parc Vincent Massey
Ottawa, ON
Aire de pique-nique S & F1
Pour plus d'information sur la marche : support.lupusontario.org