In Ottawa Centre, we love our ice cream. More specifically, we love the many local ice cream businesses that offer delicious tastes and flavours.
That’s why it was a shock to see The Merry Dairy recently targeted by provincial government officials before the August long weekend.
Inspectors from Ontario’s Ministry of Agriculture and Rural Affairs (OMAFRA) told Marlene Haley, owner of The Merry Dairy, that wholesaling its ice cream pints to local shops contravened Ontario’s Milk Act.
Merry Dairy pints slated for wholesale were required to be pulled off store shelves within 24 hours or fines of $1000 per day would apply. Arrest and imprisonment later if non-compliance persists. Why?
Because Ontario’s Milk Act stipulates that only certified industrial dairy plants have the right to wholesale dairy products to local stores. OMAFRA officials have said this is to ensure the quality and safety of the dairy products available in local markets.
We all want to ensure dairy products are safe, and rules to ensure that are important. But does blocking the Merry Dairy and other small ice cream shops from wholesaling accomplish that objective?
Marlene tells me all aspects of her ice cream are traceable. The supplier for their base mix is Reid’s Dairy in Belleville, a certified dairy plant. Records for ingredients added at Merry Dairy are kept should any issues arise. So what’s the risk to public safety?
I’ve also learned that Moo Shu Ice Cream, Farinella, and Pascale’s Ice Cream – other local ice cream shops – have also run afoul of the Milk Act. In each case, a complaint was made, an OMAFRA official visited, and ice cream wholesaling was stopped. Each store opted to wholesale vegan products, or sell ice cream directly to consumers. Wholesaling stopped.
But who wins when local ice cream shops are kept out of grocery stores? Big producers: Nestle, Unilever (i.e.: Breyers and other brands) or Neilson. These players dominate the wholesale market, leaving limited space for others.
Liz Mok, Moo Shu’s owner, also notes that The Milk Act currently restricts the wholesale of any products made with dairy ingredients, not just ice cream.
She supports amendments to the Milk Act that would allow small producers to sell wholesale with reasonable limitations (eg. within the jurisdiction of the local public health unit, or under a certain volume of milk product).
This would benefit not only ice cream shops, but local bakeries, chocolatiers, cheesemongers, and others who sell dairy products. It’s a smart solution to a flawed status quo.
But dear readers, now it’s your turn – do you agree with Marlene and Liz?
Let me know what you think by sending a message to [email protected].
My very best,
Joel
Au Ottawa Centre, nous aimons notre crème glacée. Plus précisément, nous aimons les nombreux commerces locaux de crème glacée qui offrent des goûts et des saveurs délicieux.
C'est pourquoi ce fut un choc de voir la « Merry Dairy » prise pour cible par des représentants du gouvernement provincial avant la récente longue fin de semaine d'août.
Des inspecteurs du ministère de l'Agriculture et des Affaires rurales de l'Ontario (MAAARO) ont dit à Marlene Haley, propriétaire de la « Merry Dairy », que la vente en gros de ses pintes de crème glacée aux magasins locaux contrevenait à la Loi sur le lait de l'Ontario.
Les pintes de « Merry Dairy » destinées à la vente en gros devaient être retirées des rayons des magasins dans les 24 heures, sous peine d'une amende de 1 000 $ par jour. Arrestation et emprisonnement plus tard si la non-conformité persiste. Pourquoi ?
Parce que la Loi sur le lait de l'Ontario stipule que seules les laiteries industrielles certifiées ont le droit de vendre en gros des produits laitiers aux magasins locaux. Les représentants du MAAARO ont déclaré que cette mesure visait à garantir la qualité et la sécurité des produits laitiers disponibles sur les marchés locaux.
Nous voulons tous que les produits laitiers soient sans danger et les règles pour y parvenir sont importantes. Mais le fait d'empêcher la « Merry Dairy » et d'autres petits marchands de crème glacée de faire de la vente en gros permet-il d'atteindre cet objectif ?
Marlene me dit que tous les aspects de sa crème glacée sont traçables. Le fournisseur de leur mélange de base est « Reid's Dairy » à Belleville, une usine laitière certifiée. Les registres des ingrédients ajoutés chez « Merry Dairy » sont conservés en cas de problème. Quel est donc le risque pour la santé publique ?
J'ai également appris que « Moo Shu Ice Cream » , « Farinella et Pascale's Ice Cream » - d'autres magasins de glace locaux - ont également enfreint la loi sur le lait. Dans chaque cas, une plainte a été déposée, un fonctionnaire du MAAARO s'est rendu sur place et la vente en gros de crème glacée a été arrêtée. Chaque magasin a choisi de vendre en gros des produits végétaliens ou de vendre la crème glacée directement aux consommateurs. La vente en gros a cessé.
Mais qui est gagnant lorsque les magasins de glace locaux sont tenus à l'écart des épiceries ? Les gros producteurs : Nestlé, Unilever (ex : Breyers et autres marques) ou Neilson. Ces acteurs dominent le marché en gros, laissant peu de place aux autres.
Liz Mok, propriétaire de « Moo Shu », note également que la loi sur le lait restreint actuellement la vente en gros de tous les produits fabriqués à partir des ingrédients laitiers et pas seulement la crème glacée.
Elle est favorable à des modifications de la loi sur le lait qui permettraient aux petits producteurs de vendre en gros avec des restrictions raisonnables (par exemple, dans le cadre de la juridiction de l'unité de santé publique locale, ou en dessous d'un certain volume de produit laitier).
Cela profiterait non seulement aux marchands de crème glacée, mais aussi aux boulangeries, chocolatiers, fromagers et autres personnes qui vendent des produits laitiers. C'est une solution intelligente à un statu quo défectueux.
Mais chers lecteurs, c'est maintenant votre tour - êtes-vous d'accord avec Marlene et Liz ?
Mes meilleurs voeux,
Joel