Joel Harden MPP / Député, Ottawa Centre

As I said in the Legislature this week, happy Capital Pride 2022! 

This week Ottawa celebrates and values 2SGLBTQi+ neighbours. There are terrific events, art installations, and performances to attend. 

It is also the moment — at last! — when we take the streets to say all are welcome here, culminating in a huge Capital Pride Parade this Sunday at 1pm. 

I’ll be marching with NDP friends and MPP Chandra Pasma, MPP Marit Stiles, and MPP Kristyn Wong-Tam. We will be gathering at the intersection of Kent and MacLaren at noon. There also will be contingents from other political parties, faiths, and community groups. 

This is the first time in two years we are marching in person for Capital Pride. It is a reunion, and it will be an emotional experience for me. Let me tell you why. 

In 1997, my third year of undergraduate studies, I was speaking to fellow students just before the Winter break. We were comparing notes about exams, final papers, and plans for the holidays. 

As we did so, the person I was dating offered startling news. A good friend — an honours student and accomplished athlete — had been told by her mom that she wasn’t welcome home.

Why? Because she had mustered up the courage to tell her parents she was lesbian, and dating a woman. Her mom said that if “her lifestyle was more important than her family”, she should stay at school.  

I was stunned, and tried to imagine how any parent could make this decision. This child was any parents’ dream — smart, compassionate, and hard-working. Why did one’s sexual orientation impact a parent’s love? But it did then, and it still does now. 

Research suggests half the youth living on Ottawa’s streets are rejected by their families for their gender identity, a situation made worse during COVID-19. 

Operation Come Home, Kind Space, and others groups in our city work hard to offer support for 2SGLBTQ+ youth in this position. Our MPP Office has helped 2SGLBTQ+ constituents over the years navigate gender-affirming health care and other issues. 

But rejection still happens, and bullying still happens, just for being who you are. Our friend Ariel Troster, who’s running for Somerset Ward in the upcoming municipal elections, wrote an article in Xtra magazine recently talking about just how severe this bullying of 2SGLBTQ+ people has become, especially on social media. It has to stop, and an important way it stops is by celebrating gender diversity. 

There are some in our community whose hearts are poisoned against such a celebration. I heard it myself as I walked home this week, pride suit on, after a great event with Catherine McKenny. 

“Hey!”, a guy shouted from a van, “Your colours are ugly, you make me sick!” As this was shared, I thought of how often this still happens at school, at work, or at home. 

What’s ugly is intolerance, dehumanization, and refusing to let others be their fullest selves. We must celebrate who we are, and support others doing the same. 

That's why I’m marching at the Capital Pride Parade this year. Please, join us!

My very best,

Comme je l'ai dit à l'Assemblée législative cette semaine, bonne fierté dans la capitale 2022!

Cette semaine, Ottawa célèbre et valorise ses voisins 2SGLBTQi+. Il y a des événements, des installations artistiques et des spectacles formidables à voir. 

C'est aussi le moment - enfin ! - où nous descendons dans la rue pour dire que tous sont les bienvenus ici, avec comme point culminant un énorme défilé de la Fierté dans la Capitale ce dimanche à 13 heures. 

Je marcherai avec mes amis du NPD et les députés Chandra Pasma, Marit Stiles et Kristyn Wong-Tam. Nous nous rassemblerons à l'intersection de Kent et MacLaren à midi. Il y aura également des contingents d'autres partis politiques, de confessions et de groupes communautaires. 

C'est la première fois en deux ans que nous défilons en personne pour la Capital Pride. C'est une réunion, et ce sera une expérience émouvante pour moi. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. 

En 1997, lors de ma troisième année d'études de baccalauréat, je discutais avec d'autres étudiants juste avant les vacances d'hiver. Nous échangions des notes sur les examens, les travaux finaux et les projets pour les vacances. 

Pendant que nous le faisions, la personne que je fréquentais m'a annoncé une nouvelle surprenante. Une bonne amie, étudiante avec mention et athlète accomplie, s'était fait dire par sa mère qu'elle n'était pas la bienvenue à la maison.

Pourquoi ? Parce qu'elle avait trouvé le courage de dire à ses parents qu'elle était lesbienne et qu'elle sortait avec une femme. Sa mère lui a répondu que si "son mode de vie était plus important que sa famille", elle devait rester à l'école.  

J'étais stupéfaite et j'ai essayé d'imaginer comment un parent pouvait prendre une telle décision. Cette enfant était le rêve de tout parent - intelligente, compatissante et travailleuse. Pourquoi l'orientation sexuelle d'une personne avait-elle un impact sur l'amour d'un parent ? Mais c'était le cas à l'époque, et c'est encore le cas aujourd'hui. 

Les recherches indiquent que la moitié des jeunes qui vivent dans les rues d'Ottawa sont rejetés par leur famille en raison de leur identité sexuelle, une situation qui s'est aggravée pendant COVID-19. 

Operation rentrer au foyer, Kind Space et d'autres groupes de notre ville travaillent fort pour offrir un soutien aux jeunes 2SGLBTQ+ dans cette situation. Au fil des ans, le bureau du député provincial a aidé les électeurs 2SGLBTQ+ à s'orienter vers des soins de santé adaptés à leur sexe et à d'autres questions. 

Mais le rejet et l'intimidation existent toujours, simplement parce que vous êtes qui vous êtes. Notre ami Ariel Troster, qui se présente aux prochaines élections municipales dans le quartier de Somerset, a récemment écrit un article dans le magazine Xtra sur la gravité de l'intimidation dont sont victimes les personnes 2SGLBTQ+, notamment sur les médias sociaux. Il faut que cela cesse, et une façon importante de le faire est de célébrer la diversité des genres. 

Il y a des gens dans notre communauté dont le cœur est empoisonné contre une telle célébration. Je l'ai entendu moi-même alors que je rentrais chez moi cette semaine, en costume de fierté, après un grand événement avec Catherine McKenny. 

"Hé !", a crié un type depuis une camionnette, "Vos couleurs sont laides, vous me rendez malade !". En partageant cela, j'ai pensé au fait que cela arrive encore souvent à l'école, au travail ou à la maison. 

Ce qui est laid, c'est l'intolérance, la déshumanisation et le refus de laisser les autres être pleinement eux-mêmes. Nous devons célébrer qui nous sommes, et soutenir les autres qui font de même. 

C'est pourquoi je défile à la Capital Pride Parade cette année. Rejoignez-nous !

Mes meilleurs voeux,