Joel Harden MPP / Député, Ottawa Centre

Government of Ontario

MPP Update #164: We need safe schools for everyone

Published on June 16, 2023

Not my monkeys, not my circus

I believe that you

Oh well you deserve, 

An open heart

 

All the words that we tried to write down

Did not have the fight, in our hearts

I did not believe them

 

And I know sad, this is not sad

I know tired, this is not tired

All I need is for you to sing 

Three things to me

 

To be safe, to be loved, to be home. 


— Craig Cardiff, To Be Safe, Loved and Home (2020).

 

Two weeks ago, I wrote that “words are cheap, and actions matter. We must build an Ontario that is safe for everyone.”

Then, I was writing about animal cruelty and gender-based violence. Today I’m reflecting on what happened when anti-transgender protests came to three public schools on Broadview Avenue last Friday. 

As local singer-songwriter Craig Cardiff says, I worried our words of love “did not have the fight” for the hate that was coming. But I wanted to support neighbours, including many parents, determined to protect trans youth.

Trans kids, like everyone, deserve an open heart. They need to be safe, loved, and at home in our schools. No hate circus should be allowed to take that away. 

That’s why I rallied with over three hundred people on Broadview Avenue against hate last Friday. We were far away from the three schools there, and had no intention of going near them. But anti-trans haters had other plans.

About 60 marched towards us from Carling Avenue, where there was a police buffer between us, but another 40 came from the opposite direction where no police buffer was established. Anti-trans haters then mingled with us, drew us up the street, and were determined to seek conflict to (I presume) record footage for their followers.

As that happened, a team of people on our side were de-escalating conflicts, and it was hard work. The anti-trans contingent had professional hate tourists from British Columbia, Florida, and all across Canada. Researchers who follow hate groups tell me this had been planned for two months.

You may have heard about what happened when I got between one anti-trans protester who grabbed another woman’s hair with both hands. I also saw Rev. Brian Cornelius being screamed at nose-to-nose by a self-anointed defender of Christian values, with spit flying. There were many other incidents too.

For a dangerous moment, anti-trans haters mingled with counter-protesters, and we cannot allow this to happen again. This public safety strategy was reminiscent of the early weeks of the convoy occupation movement in February 2021.

Meanwhile, anti-trans parents cheered for children who stomped on pride flags that were strewn across the ground. Hateful jeers filled the air, but we chanted messages of love, tolerance, and acceptance. We were steadfast.

By 2:30pm, the hate circus left. Ever since, I’ve been talking to neighbours and community leaders about where we go from here. 

Some of you have written to me, and I’ve appreciated those messages. I’ve heard from parents who are furious that schools were the target of hate protests. Others were concerned that counter-protests happened (or had to happen) at all.

This is a difficult moment, but I see a path forward to unite against hate. We need to find that path together, and make common cause with others.

Not long ago, Jewish community leaders sounded the alarm about antisemitism in our schools, and won gains. Black and Muslim community leaders have also voiced concerns about violence and discrimination in our schools.

We need safe schools for everyone. Let me know what that looks like for you by responding to this message, and stay tuned for community action on this front.

My very best,

--

Support ACTRA

Since April 26th, 2022, 28,000 ACTRA (Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists) members have been locked out of the National Commercial Agreement by the ICA (Institute of Canadian Agencies). During this time, the provincial government has continued working with at least two locking-out agencies. These agencies now employ non-union replacement workers. Sign the petition here

Elder Abuse Prevention Ottawa 

Respect for Ontario older persons (touted by Ontario’s “Seniors Month) starts with acknowledging elder abuse and ageism in all its insidious forms and then supporting prevention initiatives.

A whole-of-government and a whole-of-society approach is necessary to recognize, prevent, and manage the abuse of older persons. The precedents for effective protocols and supports have already been set in addressing gender-based violence and human trafficking.

Focusing on the consequences of abuse (such as isolation, mental health challenges and financial ruin) rather than root causes only exacerbates the issue.

Volunteers and organizations working to prevent elder abuse in our communities must be better supported and Ontario can and must once again step up, as a national leader in the fight against ageism and the abuse of older persons.

Italian Week

The Ottawa Italian Festival is going into its final weekend. Check out the calendar of events to find out what is happening!

 


 

Pas mes singes, pas mon cirque

Je crois que tu

Oh bien tu le mérites, 

Un coeur ouvert

 

Tous les mots que nous avons essayé d'écrire

N'ont pas eu la force de combattre, dans nos coeurs

Je ne les ai pas crus

 

Et je connais la tristesse, ce n'est pas triste

Je connais la fatigue, ce n'est pas la fatigue

Tout ce dont j'ai besoin, c'est que tu chantes 

Trois choses pour moi :

 

D'être en sécurité, d'être aimé, d'être chez soi.


- Traduction de “To Be Safe, Loved and Home (2020)” par Craig Cardiff

 

Il y a deux semaines, j'ai écrit que “Les mots ne valent rien, les actes comptent. Nous devons construire un Ontario sûr pour tout le monde.”

À ce moment-là, j'écrivais sur la cruauté envers les animaux et la violence fondée sur le sexe. Aujourd'hui, je réfléchis à ce qui s'est passé lorsque des manifestations contre les personnes transgenres ont eu lieu dans trois écoles publiques de l'avenue Broadview vendredi dernier.

Comme le dit Craig Cardiff, auteur-compositeur-interprète local, je craignais que nos paroles d'amour "n'aient pas la force de combattre" la haine qui s'annonçait. Mais je voulais soutenir mes voisins, dont de nombreux parents, déterminés à protéger les jeunes transgenres.

Les jeunes transgenres, comme tout le monde, méritent qu'on leur ouvre le cœur. Ils ont besoin d'être en sécurité, d'être aimés et de se sentir chez eux dans nos écoles. Aucun cirque de la haine ne devrait être autorisé à les en priver.

C'est la raison pour laquelle j'ai manifesté avec plus de trois cents personnes sur l'avenue Broadview contre la haine vendredi dernier. Nous étions loin des trois écoles et n'avions pas l'intention de nous en approcher. Mais les haineux anti-trans avaient d'autres idées en tête.

Environ 60 personnes se sont dirigées vers nous depuis l'avenue Carling, où il y avait un périmètre de police entre nous, mais 40 autres sont venues de la direction opposée, où il n'y avait pas de périmètre de police. Les haineux anti-trans se sont alors mêlés à nous, nous ont fait remonter la rue et étaient déterminés à chercher le conflit pour (je présume) enregistrer des vidéos à destination de leurs partisans.

Pendant ce temps, une équipe de personnes de notre côté se chargeait de désamorcer les conflits, ce qui n'était pas une mince tâche. Le groupe des antitrans était composé de touristes haineux professionnels venus de Colombie-Britannique, de Floride et de tout le Canada. Les chercheurs qui suivent les groupes haineux m'ont dit que cela avait été planifié depuis deux mois.

Vous avez peut-être entendu parler de ce qui s'est passé lorsque je me suis interposée entre un manifestante anti-trans qui avait saisi les cheveux d'une autre femme à deux mains. J'ai également vu le révérend Brian Cornelius se faire hurler dessus nez à nez par un défenseur autoproclamé des valeurs chrétiennes, avec des jets de salive. Il y a eu bien d'autres incidents.

Pendant un moment dangereux, les haineux anti-trans se sont mêlés aux contre-manifestants, et nous ne pouvons pas permettre que cela se reproduise. La stratégie de sécurité publique rappelait les premières semaines du mouvement d'occupation des convois en février 2021.

Pendant ce temps, des parents anti-trans applaudissaient les enfants qui piétinaient les drapeaux de la fierté qui traînaient sur le sol. Des insultes haineuses ont envahi l'air, mais nous avons chanté des messages d'amour, de tolérance et d'acceptation. Nous avons été résolus.

À 14h30, le cirque de la haine est parti. Depuis, je discute avec des voisins et des responsables locaux de la suite des événements.

Certains d'entre vous m'ont écrit et j'ai apprécié ces messages. J'ai entendu des parents furieux que des écoles aient été la cible de manifestations de haine. D'autres s'inquiètent que des contre-manifestations aient eu lieu (ou aient dû avoir lieu).

C'est un moment difficile, mais je vois une voie à suivre pour s'unir contre la haine. Nous devons trouver cette voie ensemble et faire cause commune avec d'autres.

Récemment, les leaders de la communauté juive ont sonné l'alarme au sujet de l'antisémitisme dans nos écoles et ont obtenu des victoires. Les leaders des communautés noires et musulmanes ont également fait part de leurs préoccupations concernant la violence et la discrimination dans nos écoles.

Nous avons besoin d'écoles sécuritaires pour tout le monde. Faites-moi savoir à quoi cela ressemble pour vous en répondant à ce message, et restez à l'écoute de l'action communautaire sur ce front.

Mes meilleurs voeux,

--

Appuyons ACTRA

Depuis le 26 avril 2022, 28 000 membres d’ACTRA (Alliance des artistes canadiens du cinéma, de la télévision et de la radio) subissent un lockout de la part de l'ICA (Institut des agences canadiennes), qui les exclut de leur accord commercial national. Pendant cette période, le gouvernement provincial a continué à travailler avec au moins deux agences de publicité qui participent au lock-out des membres d'ACTRA. Ces agences emploient désormais des travailleurs suppléants non syndiqués. Signez la petition ici. 

Elder Abuse Prevention Ottawa [Prévention des mauvais traitements à l'égard des personnes âgées à Ottawa]

Le 15 juin est la journée de prévention de la maltraitance des personnes âgées.

Le respect des personnes âgées de l'Ontario ("Mois des personnes âgées") commence par la reconnaissance de la maltraitance des personnes âgées et de l'âgisme sous toutes ses formes insidieuses, puis par le soutien des initiatives de prévention.

Une approche pangouvernementale et sociétale est nécessaire pour reconnaître, prévenir et gérer la maltraitance des personnes âgées. Les précédents de protocoles et de soutiens efficaces ont déjà été établis dans le cadre de la lutte contre la violence fondée sur le sexe et la traite des êtres humains.

Se concentrer sur les conséquences de la maltraitance (comme l'isolement, les problèmes de santé mentale et la ruine financière) plutôt que sur les causes profondes ne fait qu'exacerber le problème.

Les bénévoles et les organisations qui travaillent à la prévention de la maltraitance des personnes âgées dans nos communautés doivent être mieux soutenus et l'Ontario peut et doit une fois de plus s'affirmer comme un chef de file national dans la lutte contre l'âgisme et la maltraitance des personnes âgées.

Semaine italienne

Le Festival italien d'Ottawa entame son dernier week-end. Consultez le calendrier des événements pour savoir ce qui se passe !